En 2012, il tira sa révérence et pris une retraite sportive méritée.
« Fermons les yeux l’espace d’un instant et imaginons : notre propre enfant court après des papillons à travers champs et met le pied sur une mine de la Seconde Guerre mondiale restée enfouie… Devenu papa d’un petit garçon, une telle vision provoque en moi un sentiment d’injustice face à la mutilation ou la mort d’un enfant innocent, une révolte et un déchirement de douleur. Malgré toute ma volonté, je n’arrive pas à imaginer et concevoir que ce soit encore possible. Tant que la construction et la vente de mines antipersonnel se poursuivront, les populations des régions affectées par la guerre continueront de se mouvoir sans savoir si chaque pas sera le dernier. La Fondation Digger a donc une importance vitale ; c’est pourquoi je la soutiens activement. »