La poésie et la mécanique sont les deux muses entre lesquelles le bel Hubert n’a pas voulu choisir. Il exerce son métier de mécanicien sur automobile (et de préférence sur les 2 CV Citroën) dans l’ancienne ferme familiale à Sonceboz-Sombeval. Quant à sa notoriété en tant qu’auteur-compositeur, elle s’est étendue au-delà du Jura depuis sa participation au Printemps de Bourges en 1990. Dès lors, tant en Suisse qu’à l’étranger, il a participé à plusieurs festivals et tournées (notamment en compagnie de Sarcloret et de Simon Gerber). Le dernier de ses cinq albums s’intitule Victor, ma vache et moi et comprend, entre autres chansons empreintes d’espièglerie et de tendresse, une reprise de Mani Matter : Dr Ferdinand isch gstorbe.
« Avec Digger, la vie aura bonne mine »
En 1998, le bel Hubert a participé à un petit concert au Mont-Soleil. Nous nous en souvenons parce que l’événement concluait une des premières conférences données par Frédéric Guerne, comme le relate la plus ancienne coupure de presse de nos archives. L’année passée, le bel Hubert a accepté de monter sur scène lors du vingtième anniversaire de la Fondation et, aujourd’hui, d’entrer au nombre de ses parrains, avec la générosité parfaite qui le caractérise. Nous l’en remercions chaleureusement.
