Micheline Calmy-Rey
Micheline Calmy-ReyAncienne Présidente de la Confédération suisse
Nous sommes très honorés que Mme Micheline Calmy-Rey ait accepté le rôle d’ambassadrice de la Fondation Digger. Rappelons que l’ancienne conseillère fédérale socialiste en charge des affaires étrangères (2002-2011) et ancienne présidente de la Confédération (en 2007 et 2011) a commencé sa carrière politique dans le canton de Genève, au sein du parlement cantonal (1981-1997), après avoir étudié les sciences politiques et tout en dirigeant avec son mari une entreprise de diffusion de livres. Élue au Conseil d’État en 1997, et nommée présidente du Conseil d’État en 2001, elle a géré le département des finances jusqu’à son élection au Conseil fédéral. Professeure invitée à l’Université de Genève depuis 2012, elle est l’autrice de plusieurs livres dont Pour une neutralité active, de la Suisse à l’Europe (2021) et préside notamment la Fondation Gobat pour la paix.

Un tour de force

« Des mines il en existe beaucoup dans le monde. Les mines tuent, mutilent, empêchent de cultiver. Les éliminer est dangereux. La Fondation Digger a réussi un tour de force, elle fabrique des machines de déminage blindées et télécommandées, tellement utiles. Un concentré de savoir-faire et d’ingénierie suisse. Et elle met ces machines à disposition comme par exemple à l’Ukraine, le plus grand champ de mines de la planète. Je suis honorée d’être une ambassadrice de la Fondation Digger. »

« Sur les champs de bataille, dans les grottes, les montagnes, j’en ai vu souffrir, mourir, soigné, des hommes, des femmes explosés par les mines, les obus, la guerre. J’aime les hommes de Digger, car ils se battent aussi, sans concession au business de l’humanitaire, pour sauver des vies, celles des plus pauvres, les oubliés des conflits. Pas à mains nues comme j’ai dû le faire pour cause d’urgence, mais avec des machines très faciles à utiliser et à entretenir car ils les inventent au contact des terrains les plus isolés, les plus démunis. Du fin fond de leur Jura bernois, comme à leur début dans leur garage à la Steve Jobs, ils mettent leur génie de l’invention au service des rescapés pour que chacun d’entre eux reste un « homme debout ». »